Les jeunes de Bac 1 CGEA participent au concours « Je filme le métier qui me plaît ».
Par groupe de 2 ou de 3, les élèves ont pu choisir un thème qui leur tenait à cœur, en lien avec le métier d’agriculteur.
Par la suite, ils ont réalisé un court-métrage de 3 minutes, présentant ce thème.
N’hésitez pas à mettre un j’aime en dessous de la vidéo qui vous plaît le plus (ou de toutes les vidéos pour un coup de pouce à chacun de nos groupes).
L’institutrice Estelle Rondeau (à gauche) avec au fond Aurélien, Benjamin, Nathan et Alexis, les quatre élèves en seconde NJPF, et ses écoliers de CM1-CM2, autour d’un des bacs fleuris au cours de l’atelier.
À quelques heures de la fermeture des classes, quatre élèves de seconde professionnelle NJPF (nature, jardin, paysage, forêt) de l’Institut rural des Mauges, à Beaupréau-en-Mauges, sont venus animer un atelier auprès des enfants de CM1 et CM2 de l’école des Peupliers, à Saint-André-de-la-Marche.
La séance a démarré par une présentation du métier de paysagiste : entretien des espaces verts, taille des haies, création de massifs, etc. Puis les enfants ont mis les mains à la pâte, autour de trois bacs où ils ont pu planter différentes variétés, avec comme fil conducteur la protection du potager.
Des capucines ont notamment été mises en terre pour attirer les pucerons, et éviter qu’ils n’aillent sur les légumes. Les enfants ont été attentifs et se sont bien investis », commente l’un des jeunes animateurs. Un camélia en souffrance a bénéficié des conseils avisés des quatre intervenants, et a été replanté dans un endroit plus adéquat.
Via ce type d’activité, nous poursuivons notre démarche d’école en développement durable », souligne Estelle Rondeau, l’institutrice de la classe. À noter que l’école a obtenu le label E3D (établissement en démarche de développement durable) en juin 2020.
Les Mauges. Futurs agriculteurs, ils luttent contre les préjugés
Étudiants en BTS à l’Institut rural des Mauges à Beaupréau, Émilien, Adrien, Léo et Romain seront éleveurs laitiers. Ils sont venus devant les lycéens de La Pommeraye (Mauges-sur-Loire) pour défendre un milieu aux pratiques décriées, parce que trop méconnu. Restaurer une image trop souvent synonyme de maltraitance animale ou d’abus de produits chimiques.
Ils se destinent à être agriculteurs et, plus précisément, éleveurs laitiers. Émilien, Adrien, Léo et Romain, en première année de BTS à l’Institut rural des Mauges, à Beaupréau, sont intervenus, jeudi dernier, auprès des élèves de première du lycée Saint-Joseph, à La Pommeraye (Mauges-sur-Loire).
Ils se sont livrés à un petit exercice de pédagogie. « Nous voulons lutter contre certains préjugés et défendre une image positive de l’agriculture », résume l’un d’eux. Notamment sur deux sujets qui font polémique : le bien-être des animaux d’élevage, et l’usage des produits phytosanitaires.
Des questions
Le questionnaire qu’ils ont soumis aux lycéens, pour tester leurs connaissances sur l’agriculture en général, et sur ces deux sujets en particulier, les a confortés dans leur démarche. « Les jeunes connaissent mal cette activité économique qui n’emploie, il est vrai, qu’1,5 % de la population active. Mais ils cultivent pourtant des préjugés qui sont le plus souvent négatifs », regrette Émilien.
Si le débat qu’ils ont ouvert durant une heure n’a fait qu’effleurer des sujets sensibles, il a néanmoins permis à certains ados d’exprimer leur opinion, à d’autres leur inquiétude, et à tous de s’interroger : « Peut-on imaginer une agriculture sans produits phytosanitaires ? Comment être sûr que les animaux sont toujours bien traités ? Sommes-nous prêts à manger moins de viande, voire plus du tout ? Quel prix acceptons-nous de payer des produits agricoles sains ? »
Agriculture raisonnable ?
Jeunes, mais déjà forts d’une solide expérience, les futurs agriculteurs ont défendu une profession en souffrance, contrainte de pratiquer une agriculture qu’ils qualifient de « raisonnable ».
De la maltraitance ? « Non, elle reste marginale. Les agriculteurs aiment leurs animaux et font tout pour leur éviter stress et souffrances. »
Les produits chimiques ? « Oui, il y a eu des abus. Alors, on s’efforce de les réduire. Mais ils sont nécessaires pour assurer un minimum de productivité. Et puis, on n’est pas les seuls à polluer… »
« Ce sont des questions sociétales et éthiques qui nous concernent tous », conclut l’un des enseignants. Des questions que les élèves reprendront en cours d’histoire-géographie.
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